De retour du grand sud!!
Andalucia se muestra para nuestros ojos de niñas maravilladas.
L’aube se lève sur les collines d’Andalousie. L’autobus silencieux accueille les lueurs du petit matin. Il tremble un peu sur les rugosités de la route qui ondule le long des courbes des collines. Tout dort. Quelques-uns pourtant se meuvent légèrement, ou remuent la tête en ouvrant leurs yeux qui papillonnent, tout surpris de l’arrivée du petit jour qui leur abrège un sommeil trop court. D’un côté la Lune
La nature endormie dévoile pour les yeux ses beautés. Les petits monts plantés d’oliviers dessinent le paysage, où dorment encore çà et là quelques tapis de neige. Les maisons comme des mas tout blancs ou réunies en hameaux s’entourent de champs verts et marron rouge, et l’on voit parfois sur un mont dominant les ruines d’un ancien « krak » déserté. Au fond la Sierra Nevada apparaît majestueuse et nous accompagne aux portes de Grenade.
Grenade, ancienne cité arabe où les Rois Catholiques décidèrent de reposer en vainqueurs dans une chapelle. Grenade, dont pourtant l’on se souvient à cause de son palais arabe l’Alhambra, et de ses jardins, joyaux de l’art mauresque d’un autre temps. Plus loin, bien plus au bord de la mer, la blanche Cadix déploie ses ruelles ombragées au hasard desquelles quelques tours d’observation de marchands offrent un panorama de la ville qui s’ouvre sur la plage et le port.
En deux heures d’autocar la grande Séville mélange ses souvenirs arabes à sa végétation des villes de chaleur et à ses odeurs de flamenco. C’est de la tour de la cathédrale, dans laquelle un cheval peut monter car une rampe remplace les marches, que l’on peut voir la ville. Son Alcazar, ses ruelles compliquées, la plaza de toros, la torre de oro, les églises nombreuses et le Guadalquivir qui abreuve la cité.
Si le regard n’était pas gêné par les collines, le fleuve le guiderait jusqu’à Cordoue où il garde quelques bordures sauvages abritant fleurs et oiseaux. Le vieux pont mène à la ville et son palais, sa mosquée transformée plus tard en cathédrale, et ses jardins…
Avec le départ du bus un rêve s’éteint, qui laisse au fond du cœur une lueur de joie et d’émotion pour avoir traversé ces contrées magiques.
Myriam pour le blog.
Eh....pssst y'a du nouveau du côté des photos...et pour mettre un commentaire il faut cliquer sur commentaires en bas du message