Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ERASMUS A LEON
Archives
Derniers commentaires
29 mars 2008

De retour du grand sud!!

Andalucia se muestra para nuestros ojos de niñas maravilladas.

L’aube se lève sur les collines d’Andalousie. L’autobus silencieux accueille les lueurs du petit matin. Il tremble un peu sur les rugosités de la route qui ondule le long des courbes des collines. Tout dort. Quelques-uns pourtant se meuvent légèrement, ou remuent la tête en ouvrant leurs yeux qui papillonnent, tout surpris de l’arrivée du petit jour qui leur abrège un sommeil trop court. D’un côté la Lune pâle prépare son salut. De l’autre, les lumières rouges intenses annoncent l’arrivée du soleil.

La nature endormie dévoile pour les yeux ses beautés. Les petits monts plantés d’oliviers dessinent le paysage, où dorment encore çà et là quelques tapis de neige. Les maisons comme des mas tout blancs ou réunies en hameaux s’entourent de champs verts et marron rouge, et l’on voit parfois sur un mont dominant les ruines d’un ancien « krak » déserté. Au fond  la Sierra  Nevada apparaît majestueuse et nous accompagne aux portes de Grenade.

Grenade, ancienne cité arabe où les Rois Catholiques décidèrent de reposer en vainqueurs dans une chapelle. Grenade, dont pourtant l’on se souvient à cause de son palais arabe l’Alhambra, et de ses jardins, joyaux de l’art mauresque d’un autre temps. Plus loin, bien plus au bord de la mer, la blanche Cadix déploie ses ruelles ombragées au hasard desquelles quelques tours d’observation de marchands offrent un panorama de la ville qui s’ouvre sur la plage et le port.

En deux heures d’autocar la grande Séville mélange ses souvenirs arabes à sa végétation des villes de chaleur et à ses odeurs de flamenco. C’est de la tour de la cathédrale, dans laquelle un cheval peut monter car une rampe remplace les marches, que l’on peut voir la ville. Son Alcazar, ses ruelles compliquées, la plaza de toros, la torre de oro, les églises nombreuses et le Guadalquivir qui abreuve la cité.

Si le regard n’était pas gêné par les collines, le fleuve le guiderait jusqu’à Cordoue où il garde quelques bordures sauvages abritant fleurs et oiseaux. Le vieux pont mène à la ville et son palais, sa mosquée transformée plus tard en cathédrale, et ses jardins…

Avec le départ du bus un rêve s’éteint, qui laisse au fond du cœur une lueur de joie et d’émotion pour avoir traversé ces contrées magiques.


Myriam pour le blog.

Eh....pssst y'a du nouveau du côté des photos...et pour mettre un commentaire il faut cliquer sur commentaires en bas du message

Publicité
Commentaires
M
Que de poésie, chère Myriam !<br /> La légèreté et le verbe fleuri dont tu uses m'ont emmenée un peu avec vous, par delà les kilomètres, jusqu'à ce pays de contes et de légendes...<br /> Je vous serre très fort dans mes bras, je ne sais comment exprimer avec des mots les sentiments qui animent mes doigts sur le clavier et qui m'étreignent la gorge en pensant à vous, si loin, si près, en tout cas resplendissantes du bonheur qui transparait dans cette prose.<br /> Avec mes pensées les plus affectueuses,<br /> Marieke
L
ça nous fait rêver tout ça !!! On profite de votre soleil car nous avons eu beaucoup de pluie ces derniers temps.<br /> <br /> Profite bien de tout ce dépaysement.<br /> <br /> J'espère que tu vas bien.<br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> Grosse bise.<br /> <br /> Sandrine, Ismaël, Servane et Elohim
A
pouah pouah pouah !<br /> que suerte teneis chiquillas !<br /> se van a España, y encuentran la región la más maravillosa del mundo : l'Auvergne ! lol, j'aime bien la photo avec Aurillac !<br /> <br /> que de belles choses vous voyez ! comme vous avez raison d'en profiter ! toutes bronzées, toutes belles (quoiqu'on ne vous voit pas beaucoup)... ça fait plaisir...<br /> <br /> continuez de donner des nouvelles, le voyage qu'on fait avec vous nous éloigne de nos moroses vies enesadiennes !lol<br /> <br /> con muchos cariños<br /> que les vaya muy muy bién !
ERASMUS A LEON
Publicité
Publicité